Jamnagarh - Dwarka

Une journée de train pour parcourir environ deux cents kilomètres, les trains indiens ne sont pas bien rapides.

30 janvier. Jamnagarh est aussi bruyante que Junagadh, surtout lorsqu’on est fatigués, mais autrement plus sympathique avec ses milliers de magasins et d’échoppes et de carrioles de fruits et de légumes, ou de cuisines ambulantes qui vous proposent samosas ou thalis ou encore des gâteaux de miel, les indiens sont de grands gourmands.

Ici, les derniers maharajas ont laissé leur empreinte. Le palais d’été, tout de marbre, bâti au milieu d’un lac, mais fermé pour cause de travaux, un marché couvert du dix-huitième siècle aux allures de Colisée, des grandes places circulaires bordées d’immeubles aux arcades abritant mille commerces, et de grandes maisons aux superbes façades, malheureusement bien dégradées. Les gouverneurs des états ou des villes indiennes ne semblent pas se soucier de la perte de ces trésors ; il ne voient que par la modernité et rasent sans états d’âme les vestiges d’un passé glorieux.

A l’angle d’une place, nous remarquons une petite porte découpée dans un énorme portail clouté, nous demandons la permission d’entrer, qui nous est accordée à condition de ne prendre aucune photo, ordre du maharaja. A l’intérieur nous découvrons les ruines d’un splendide palais que certainement l’ancien souverain n’a plus les moyens de restaurer. Quelle pitié.

Dans les rues, une grande animation bon enfant, malgré les motos et scooters qui se faufilent dans n’importe quelle venelle, en zigzagant entre vaches, veaux et taureaux.

1er février. Départ pour Dwarka, troisième ville sainte du grand pèlerinage, avec Puri à l’est et Ramaswaram au sud.

Cette ville et les innombrables temples qui la composent sont érigés à la gloire de Khrishna. Le temple principal, date de deux mille deux cents ans. La ferveur des pèlerins ici est immense; ils arrivent par bus ou par train, par milliers de toute l’Inde. Nous sommes happés par un joyeux groupe d’entre eux qui veulent nous prendre en selfies ; ensuite ils nous invitent à partager le repas qui est offert aux pèlerins, délirant. La visite du temple se fera sans photos, interdite pour cause de prières et d’immense dévotion.

Ici, en 2004, on a découvert par quarante mètres de fond, une grande ville engloutie, probablement à la suite d’un gigantesque tremblement de terre qui aurait fait disparaître un territoire de plusieurs milliers de kilomètres carrés. Cette découverte remet en question la théorie selon laquelle la civilisation serait venue de l’est, de la Chine vers l’ouest, puisque cette ville daterait de plus de 7500 ans.

Demain, route vers Bhuj.

Comments

[Josette Jean]

Innondations et neige sur une grande partie de la France

Paris bloqué , 400 Kms de bouchons en ile de France !

Ici, alternance de pluie et de beau temps

Gros Bisous